VOYAGES EN SON NATURE

VOYAGES EN SON NATURE

La Terre, une planète qui chante de l'infinie diversité de ses animaux et paysages.

Fernand DEROUSSEN audio-naturaliste

Durant chaque épisode je vous accompagne en dix minutes sur un lieu et à une période bien définie où j'ai semé un jour mes microphones pour récolter des sons et ambiances sauvages. Écouter, sensibiliser, découvrir, surprendre, voir même amuser l'auditeur par une proposition de partage des sons de la nature dans leur infini diversité. A travers mes rencontres je vous invite donc, à écouter comme un naturaliste de terrain les animaux et paysages sauvages du monde dans leur intimité.

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VSN008_MONASTERE DAVID GAREDJA_F Deroussen

Nous sommes au Sud-Est de la Géorgie au monastère de David Garedja dont les premiers vestiges dates du 6eme siècle de notre ère. Situé à la frontière avec l’Azerbaïdjan, ses alentours sont ondulés de collines et de steppes en fleurs à cette saison de début juin. Les fonds de vallon aux ruisseaux déjà asséchés sont plantés de nombreux arbustes chétifs qui accueillent des oiseaux que je cherche à enregistrer.

  • Comme se Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) sous-espèce de l'Est qui avec un rythme très lent n'est pas sans rappelez son cousin le Rossignol progné (Luscinia luscinia).
  • Cet Hypolaïs d'Upcher (Hippolais languida) qui bafouille un pot pourri de notes dans un pistachier.
  • Le babil chevroté d'une Pie-Griêche à poitrine rose (Lanius minor) près du monastère.
  • Sans conteste l'oiseau le plus commun aux alentours, le Bruant mélanocéphale (Emberiza melanocephala).
  • Près d'une ferme l'étrange chant du Martin roselin (Pastor roseus).
  • Une migratrice tardive qui chante sans compter dans les buissons, une Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris) si prolifique. Il est temps de profiter de quelques minutes de pure ambiance dans un vallon tout proche du monastère. Le Bruant mélanocéphale en est la base, il est accompagné du passage d'un Casarca roux (Tadorna ferruginea), de Guêpiers et Rollier d'Europe et en fin au lointain d'une Huppe fasciée (Upupa epops)

C'est terminé pour aujourd'hui, mais vous pouvez continuer le voyage en allant écouter les précédents épisodes. N'hésitez pas aussi, à partager, la nature vaut bien 10 minutes d'écoute par semaine.

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VSN007_RESERVE NATURELLE DES NOURAGUES_F Deroussen

Aujourd'hui je vous invite à écouter un lieu emblématique pour la recherche sur la forêt guyanaise, la réserve naturelle des nouragues en Guyane. Je tiens à remercier Philippe Gaucher pour son invitation de quelques jours en 2007 qui m'a permis de découvrir ce lieu où tout est fait pour découvrir les mystères de la forêt en toute sécurité. Quelques jours, c'est bien peu pour prétendre découvrir les Nouragues. Des chercheurs l'explorent depuis des années et y font encore de nombreuses découvertes. Voilà donc un tout petit résumé évocateur de la richesse du lieu pendant ma présence.

  • On ne peut imaginer l'ambiance de la réserve sans le Piauhau hurleur (Lipaugus vociferans), la signature sonore de la forêt guyanaise.
  • Les insectes sont omniprésents jour et nuit, comme cette cigale qui ne chante qu'à une température précise. Au sol une ronde de fourmis, ainsi appelé des oiseaux qui suivent le déplacement des fourmis qui font s’envoler de nombreux insectes. Ici un Fourmiliers manikup (Pythis albifrons).
  • Au lever du jour la forêt chante de la voix des singes hurleurs ( Alouatta seniculus ).
  • Un peu plus tard je surprends le monotone chant du Merle à col blanc (Turdus albicollis)
  • Plus profondément dans le sous-bois un petit batracien (Atelopus flavescens) et le chant envoûtant d'une Grallaire variée (Grallaria varia).
  • Je vous ai averti ce n'est qu'un infime résumé de ce lieu préservé. Laissons cheminer l'écoute d'une ambiance où batraciens (Leptodactylus pentadactylus), insectes avec des grillons forgerons, mammifères avec un singe araignée (Atteles paniscus) et des oiseaux comme les Cassiques verts ( Psarocolius decumanus) se complètent dans une belle symphonie de la forêt guyanaise. C'est terminé pour aujourd'hui, mais vous pouvez continuer le voyage en découvrant mon dernier carnet sonore de la nature, le vingt et unième, GUYANE lac de PetitSaut, sur le site naturo-phonia rubrique voyage.
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VSN006_TEMPLE D ANGKOR_Cambodge_F Deroussen

Nous sommes au Cambodge sur un lieu connu de tous, les temples d'Angkor. Jamais je n'aurais pensé enregistrer quelque chose en ce lieu où dès 9h00 du matin des dizaines de cars de touristes affluent qui alors se répandent partout comme des fourmis sortant au chaud soleil du printemps. C'est un lieu prestigieux à visiter pour la beauté de ses monuments souvent couverts par les figuiers étrangleurs et les lianes où se côtoient humains et animaux.
La solution pour enregistrer, c'est de se lever très tôt bien avant le jour pour que dans un des recoins oubliés du lieu je puisse enregistrer quelques animaux, principalement des oiseaux.

  • Il est 4h30, une Chevêchette cuculoïde (Glaucidium cuculoides) semble au début siffler dans un pipeau, puis, change de chant.
  • 5h15, le ciel s'éclaire d'une lumière orangée, un petit chorus s'installe entraîné par un Drongo à raquettes (Dicrurus paradiseus).
  • Une heure plus tard, rencontre avec une troupe de Garrulaxes à huppe blanche (Garrulax leucolophus).
  • Ensuite, la belle surprise vient de la rencontre avec le Cossyphe à croupion blanc (Copsychus malabaricus) un peu plus tard, à l'écart dans une partie forestière.
  • Après neuf heures, l'ambiance a complètement changé, le fond sonore est composé non pas d'une douce rivière mais de l'afflux des véhicules. Cela ne semble pas gêner les barbus rayés (Psilopogon lineatus). Puis une Prinia simple (Prinia inornata).
  • Pour l'ambiance finale, je reviens sur le lever du jour et ce chorus de Drongo à raquettes et de cigales m'a tant impressionné. En fin de séquence apparaît un Grand Coucal (Centropus sinensis).

Voila pour cette visite sonore du jour rendez-vous la semaine prochaine pour un prochain épisode de VOYAGES EN SON NATURE.

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VSN005 - CAP FREHEL - F Deroussen

Il est un lieu mythique en Bretagne où à chacun de mes passages je ne manque pas de faire un détour. C'est le Cap Fréhel en côte d'Armor qui délimite la baie de Saint-Brieuc et la baie du mont Saint-Michel. Ses falaises hautes parfois de 70 mètres sont composées d'un grès rose compact qui au soleil et à l'époque de la lande en fleur, est d'une beauté à couper le souffle.
Aujourd'hui nous restons au bord des falaises.

  • Le rocher de la fauconnière écarté du cap de quelques dizaines de mètres est un rendez-vous printanier pour photographes, touristes et naturalistes car ici nichent à la verticale des oiseaux de mer difficiles à approcher ailleurs dans notre pays. En son sommet c'est installé une colonie de Goélands argentés (Larus argentatus)
  • Sur les aplombs en bas de falaise, des Mouettes tridactyles (Rissa tridactyla) semblent pleurer ou miauler selon leur humeur.
  • S'installant dès février sur des plate-formes en équilibre, le Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis) a la voix grave et caverneuse.
  • Sur une autre partie de la falaise des Guillemots de Troil (Uria aalge) et Petit pingouin (Alca torda) s'entassent sur de minuscules plate-formes à une vingtaine de mètres au-dessus de la mer.
  • Un peu partout autour du cap, toujours sur les falaises des Fulmars boréals (Fulmarus glacialis) ne cessent de grogner au passage de congénères en vol.
  • Tout au long du printemps, quelques oiseaux chanteurs se faufilent parmi les fougères, les jacinthes des bois et les jonquilles, comme le Troglodyte mignon puis le Rougegorge familier.
  • Il y a encore quelques années, par temps de brouillard, sonnait la Corne de brume. Aujourd'hui, elle est muette remplacée par le GPS, elle est le souvenir sonore d'un autre temps. Le reste de l'année, ce qui domine autour du cap c'est le clapot des vagues dans les failles et crevasses si nombreuses.

Cette balade iodée au Cap Fréhel, premier site en France dans la série des VOYAGES EN SON NATURE, se termine. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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VSN004 - LAMINGTON NP - F Deroussen

  • C'est le chant rythmé et lancinant de la Colombine Woonga (Leucosarcia melanoleuca) qui nous accueille aujourd'hui dans le Lamington National Park situé dans le Queensland en Australie à 75km au sud de Brisbane. Il règne ici une ambiance tropicale malgré que l'on soit à 900 mètres d'altitude. La diversité des oiseaux présents est remarquable par l'étrangeté de leurs chants si différents de notre continent. En fond Psophode à tête noire (Psophodes olivaceus) et Gerygone brune (Gerygone mouki).
  • La brève versicolore (Pitta versicolor) reste au sol en poussant inlassablement ses appels. En fond Rhipidure roux (Rhipidura rufifrons) et en fin Méliphage de Lewin (*Meliphaga lewinii)
  • Un couple d'Orthonyx de temminck (Orthonyx temminckii) s'éveille au lever du jour en compagnie d'un pigeon Le Ptilope magnifique (Ptilinopus magnificus).
  • L'appel explosif d'un Psophode à tête noire (Psophodes olivaceus) retentit régulièrement
  • Et, que dire de l'étrange chant du Jardinier satiné (Ptilonorhynchus violaceus) véritable synthétiseur électronique.
  • Maintenant laissons aller le temps à quelques minutes de Chorus du matin, chœur des oiseaux aux multiples chants. Apparaissent au fur et à mesure, le Monarque à face noire (Monarcha melanopsis), Un Rhipidure gris ( Rhipidura albiscapa) et au bout de deux minutes le Coucou à éventail (Cacomantis flabelliformis), et bien d'autres oiseaux en toute discrétion.
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Publié le par Fernand DEROUSSEN audio-naturaliste